Plusieurs crèches sont actuellement présentes dans les diverses églises de Bonifacio. Celle de Sainte-Marie-Majeure, qui s’étale sur quelques mètres de longueur représente différents paysages traditionnels avec illuminations et décorations variées. Une petite partie de cette plaisante scène attire particulièrement l’attention. Non pas par sa magnificence mais, aucontraire, par sa simplicité, su rusticité, son authenticité. Il s’agit d’une reproduction en miniature d’un « baracun » qui est la cabane type de la ruralité antique bonifacienne et qui apparaît dans toute sa blancheur.
Les « Baracun » , le symbole de l’ingéniosité de nos anciens
Les « Baracun » que l’on retrouve par centaines dans l’immensité du « Piali » (la campagne de Bonifacio) ont été édifiés pour la plupart au XVIIIe siècle jusqu’au début du XX° siècle. Ils servaient d’abri et de remise à outils aux travailleurs des champs. Ils ont été construits sans apport de mortier et entièrement à l’aide de pierres provenant du sol lors des différents défrichages et labours.
Ils sont le symbole le plus visible et le plus attachant de l’ingéniosité de nos anciens. On pourrait les comparer à de petites chapelles ou oratoires, où l’on aime entrer pour se recueillir, méditer... Et, pourquoi pas, rêver que ce simple et agreste ouvrage aurait pu, par quelque miracle dont seule la période de Noël est capable, être l’abri, la grotte, le refuge et le lieu de naissance de l’Enfant Jésus ...
Ils sont le symbole le plus visible et le plus attachant de l’ingéniosité de nos anciens. On pourrait les comparer à de petites chapelles ou oratoires, où l’on aime entrer pour se recueillir, méditer... Et, pourquoi pas, rêver que ce simple et agreste ouvrage aurait pu, par quelque miracle dont seule la période de Noël est capable, être l’abri, la grotte, le refuge et le lieu de naissance de l’Enfant Jésus ...